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En effet, après un contrôle des cotes pendant le montage et tout ce qui s’en suit le moteur après 25 ans de sommeil se réveilla dans un vrombissement et un tremblement de sol digne d’un 358 de Nascar. Rien à voir avec un bloc classique, il prend ses tours comme un petit moteur sans inertie.
Après une mise au point il fut temps d’aller faire un tour. Eric, le pote de toujours, était là pour m’aider en cas de problème.
Eric à mes côtés lorsque l'on démarre et que l’on roule, la première sensation est que le moteur ne tire aucun poids comme si la voiture ne pesait rien….
Arrivé en bas de ma rue, je m’engageai sur la route…..1ère ,2éme, à 2500 tours je m’exclamai :
« L’embrayage patine !!! »
« A bon ! » Répondit il
« Oui regarde le compte tour réagit comme si on accélère au point mort et la voiture n’avance pas plus »
« Cela doit venir des pneus » me dit-il
« Non !!! On le sentirait... et de plus ce sont des 255 de large. Bon !!!! Tu vas descendre et me regarder partir »
« Ok »
Je démarrai normalement et m’arrêtai 20 mètres plus loin.
« Alors ? »
« Les roues arrières patinent »
« Tu es sur car je ne ressens rien »
« Bah !!! Alors qu’est ce que ce sera quand je vais souder l’accélérateur à m’en faire péter le gros orteil ? »
« Ça va cauchemarder dans les chaumières !!! »
Il va falloir la prendre en main celle là !!!! Car en effet la sensation que délivre le moteur dès les premiers tours de roues est de n’avoir aucun poids a tirer, il vous submerge part sa violence démoniaque qui vous rend dingue, le mot raisonnable n’existe plus à son volant.
Plutôt motard dans l’âme. Je n’ai eu de ce fait qu’à 21 ans ma première voiture : une mustang 67 v8 225 ch. avec laquelle j’ai appris à être un bon délinquant de la route. De plus elle avait les rotules tellement usées qu’en ligne droite elle prenait 3 voies. Vive les contrôles techniques de l’époque !!!!
Tuerlinx avait bien de la chance de pouvoir « glisser » comme il le faisait en course. Aujourd’hui, les courses ne m’intéressent plus…il suffit de se placer au bord de l’autoroute. C’est presque pareil…..J’ai hâte d’aller sur un circuit pour remettre tout cela en ordre.
Ce qui fut dit fut fait. Quel plaisir de conduire cette Camaro tant par la sonorité de son échappement qui donne l’impression de prendre 10.000 tours que par les envolées du régime moteur qui pulvérisent la gomme sur n’importe quel rapport.
Elle ne demande que ça !!!!
Bien sur elle ne freine pas comme une sportive actuelle ni ne vire comme une Berlinette mais sur un circuit comme le Castelet ou SPA…..
Quel pied de « se taper » de grandes dérives…….
Il devait bien s’amuser et régaler son public le Chris !!!! |